mardi 30 juin 2009
A la recherche des bruits.
Pour cela j’ai fait quelques trajets sans mettre trop fort la radio (pas facile de l’arrêter complètement lorsque c’est le moment des "grosses têtes" sur RTL ...) et voilà le résultat.
Je dirais que, pour l’instant (je touche du bois), je n’ai pas constaté de bruits suspects mais seulement les sons plus ou moins classiques d’une voiture en mouvement.
Je m’explique.
Aux alentours de 100 km/h des bruits aérodynamiques commencent à se faire entendre, mais ils restent assez feutrés et ne s’amplifient guère avec l’accroissement de la vitesse, je n’ai testé que jusqu’à 150 km/h.
Cela produit un peu le même son que si on roulait avec une fenêtre très légèrement ouverte.
Du côté chauffeur le bruit est perceptible par l’oreille gauche et on l’entend avec l’oreille droite du côté passager.
Le second bruit que l’on entend, d’autant plus si l’on roule fenêtres ouvertes, c’est le sifflement caractéristique des moteurs turbocompressés.
Il se produit très clairement, lors d’accélérations franches sur les rapports inférieures (2ème /3ème) et lors de décélérations à basse vitesse, mais je pense que cela reste dans la norme vu que le véhicule roule très bien et que la puissance est présente.
Autrement, l’insonorisation du moteur est très bien réalisée et celui-ci, même à régime assez élevé (3 500 à 4 000 tr/mn), reste très discret.
En ce qui concerne les bruits provenants de la route et des trains roulants, ils sont bien filtrés et il n’y a quasiment aucune remontée dans l’habitacle.
Donc je dirais en conclusion, que le Scénic est une voiture silencieuse avec une insonorisation bien réussie et que la seule ombre au tableau, est la présence de quelques petits bruits d’air provenants certainement de défauts aérodynamiques que je situe au niveau du haut des portières ou du pavillon.
lundi 22 juin 2009
Le turbocompresseur.
Toujours afin d’exploiter les photos que j’ai prises de mon Scénic vu du dessous, voici un petit article consacré au turbocompresseur à géométrie variable (TGV) qui équipe le moteur 1.5 dCi (Direct Common rail Injection) de 105 ch.
Le turbo occupe, avec le catalyseur, directement fixé en bout du carter de la turbine motrice, une bonne partie de l’arrière du moteur.
On découvre "la bête" en remontant la ligne d’échappement.
C’est un modèle à géométrie variable multi-ailettes de marque BorgWarner.
Le cylindre gris, bien visible au milieu de la photo, est le poumon servant à la commande des ailettes mobiles de la turbine à débit variable.
On aperçoit aussi le tuyau du retour d’huile assurant le graissage des paliers de l’axe des turbines.
La droite de la photo est occupée par une partie du catalyseur.
Ce petit schéma montre le principe de fonctionnement d’un turbocompresseur, d’ancienne génération, avec échangeur air-air (intercooler).
La soupape de régulation de pression appelée : waste-gate a disparue des turbos à géométrie variable car le mouvement des pales de la turbine contrôle en même temps la vitesse de la turbine et la surpression.
Le turbo en quelques chiffres, c’est impressionnant.
- Il fonctionne à des vitesses de rotation très élevées (de l’ordre de 180 000 tr/min). Cette vitesse doit être impérativement maîtrisée en fonction des diamètres des turbines car, si la vitesse de l’extrémité des pales de turbine atteint une valeur supersonique le turbo explose.
- Les contraintes thermiques sont énormes dans un turbo. La turbine côté échappement est soumise à une température dépassant les 900 °C alors que celle, côté compresseur, reçoit de l’air à température ambiante, donc aux environs de 20 °C.
- Lors de l’arrêt du moteur, l'huile présente entre l'axe et les paliers des turbines, peut être soumise à des températures pouvant alors s'élever aux environs des 800°C si l’on ne prend pas bien soin à ne pas couper le moteur alors que le turbo est encore en charge.
mardi 16 juin 2009
Des filtres bien cachés.
- Le premier que j’ai découvert est le filtre à air. Je l’avais déjà montré sur la deuxième photo de l’article "Sous le capot.".
Il se situe dans l’axe de la batterie, derrière celle-ci et le boitier électronique intégrant le calculateur d’injection.
La pastille bleue, visible sur la photo, est sur le couvercle du boîtier de filtre à air.
Il faut certainement écarter un peu tout ça et utiliser une clé à filtre en forme de cloche pour le dévisser, car il y a vraiment très peu de place entre le bloc moteur et le ventilateur fixé sur le radiateur pour le passage d’une clé classique.
Il est bien caché dans la partie avant du passage de roue droit, sous le vase d’expansion du circuit de refroidissement.
Pour le changer, il faut enlever la roue, la protection pare boue, qu’il faut dégrafer et là il est accessible. Il ne reste plus qu’à le soulever légèrement pour le décrocher de son support et à débrancher tous les raccords des tuyaux pour pouvoir le dégager entièrement.
dimanche 14 juin 2009
Vue de dessous.
J’ai laissé volontairement les photos, en mode paysage, en haute résolution afin que l’on puisse bien voir les détails en cliquant dessus.
Avec le grand cache noir qui recouvre tout le dessous de la partie moteur/boîte on n’aperçoit pas grand-chose de la mécanique.
Par contre on voit très bien la protection thermique qui isole la caisse de la chaleur de la ligne d’échappement.
Les différentes couches de protection anticorrosion visibles sous la voiture prouvent le sérieux et les soins qui sont apportés sur le Scénic, afin de le protéger au maximum de la rouille.
Une fois la protection du moteur enlevée (fixée par 7 vis faciles à dévisser avec une clé à pipe de 10) on peut plus facilement se faire une idée de la disposition des organes composant le groupe de propulsion.
Sur la gauche on voit le carter inférieur moteur entièrement en aluminium prolongé sur la droite par la boîte de vitesse. Le berceau galvanisé apparait nettement aussi. Le tuyau noir au milieu sert, il me semble, à canaliser l’évacuation des condensats de la climatisation.
Sur cette photo on peut voir le turbocompresseur, au dessus de la fixation du début de la ligne d’échappement ainsi que les câbles servant à transmettre les mouvements du levier de vitesse jusqu’à la boite.
Je vais préparer d’autres articles, sur des équipements bien précis, avec le reste des photos prises aujourd’hui.
mardi 9 juin 2009
Une voiture pas du tout gourmande.
Celui-ci s’éclaire en orange et clignote en permanence, de plus un signal sonore (pas vraiment agréable) retentit à chaque démarrage du moteur et l’affichage de l’ordinateur de bord se met automatiquement sur "autonomie".

Je trouve le petit "1.5 dCi" vraiment très sobre.
Je ne m’attendais pas à de telles moyennes en utilisation classique, c'est-à-dire pour les promenades du week-end et les trajets domicile / travail (50 km aller - retour par jour) surtout que, tout en gardant une conduite très douce, je commence à "tirer" un peu plus sur le moteur, depuis que les 1 500 km de rodage, préconisés par Renault, sont terminés.
Avec un gasoil à 0,97 € le litre, tarif auquel je l’ai eu aujourd’hui, cela donne un prix de revient en carburant pour 100 kilomètres de 5,24 €.
Je trouve que c’est assez économique au regard de la taille et du poids du véhicule.
Il me tarde de voir ce que va donner la consommation, cet été sur la route des vacances avec quatre personnes à bord et le coffre bien rempli, pour un trajet de 850 km dont environ 800 d’autoroute.
(Je ne manquerai pas de vous en faire part dans un article qui y sera consacré).
mardi 2 juin 2009
Des rangements à profusion.
On y trouve, en plus de la classique boîte à gant et des bacs inférieurs de portière sur les quatre portes, des coffres et des tiroirs, d’une capacité assez généreuse, disséminés un peu partout dans l’habitacle.
Petit plus pour l’été, elle est rafraîchie lors de l’utilisation de la climatisation.
Pour info, en continuant de l’ouvrir après le cran d’arrêt, on accède à la boîte à fusible intérieure.
Leurs dimensions sont correctes (315 x 220 x 100 de hauteur) mais je ne les trouve pas vraiment pratique à utiliser lorsqu’on est assis. A réserver aux choses dont on n’a pas trop souvent besoin.
Ceux de l’avant sont relativement petits (200 x 260 x 90) et, comme pour les tiroirs, ce n’est pas très pratique d’utilisation lorsqu’on est assis au volant, alors que ceux de l’arrière sont de dimensions généreuses (500 x 200 x 100) et font le plaisir des enfants.
Ils peuvent y mettre leurs petites affaires ou y dissimuler leurs trouvailles. Ça va devenir de véritables "coffres à trésors" pendant les vacances, à moins que ça finissent en "bacs à sable"...
Les tapis de sol, équipement d’origine dans la voiture, sont découpés afin de ne pas gêner l’accès des coffres.